
Le cadavre démembré et calciné d'une femme avait été retrouvé le 31 août 2017 dans un bois de Vernouillet, dans les Yvelines.
La victime était trop méconnaissable pour l'identifier. La police avait lancé un appel à témoin, pensant initialement qu’il s’agissait d’une jeune fille.
Puis, deux ans plus tard, les enquêteurs s'étaient demandés s'il ne s'agissait pas d'une femme de 67 ans, qui avait été signalée disparue par son compagnon le 16 octobre 2017.
Les forces de l'ordre s'étaient rendues au domicile de ce dernier à Boulogne-Billancourt, dans les Hauts-de-Seine, où ils avaient prélevé une ADN sur une brosse à cheveux. Et l'empreinte génétique avait matché avec celle de la victime.
Le 17 octobre 2019, le suspect est passé aux aveux en garde à vue. Il a raconté avoir étranglé sa compagne parce qu'elle était violente et jalouse.
Le sexagénaire a ensuite livré des versions différentes. Il aurait utilisé un couteau et une scie manuelle pour démembrer le corps. Sans doute aussi d'autres outils, comme une scie mécanique, selon les enquêteurs.
Le suspect a ensuite transporté, dans la nuit, le corps démembré, dans des sacs de gravats, à Vernouillet où il l'a brûlé.
Le couple était ensemble depuis 2016. Lui, chauffeur de taxi à son compte, entretenait aussi une relation extraconjugale avec une autre femme.
Elle, 67 ans, dépressive et impulsive, avait montré une tendance à se dévaloriser lors de séjours en hôpital psychiatrique.
Le meurtrier, âgé aujourd'hui de 69 ans, sera jugé très prochainement devant la Cour d'Assises de Versailles.
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